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Souvent ce mal à l’âme
A Chandni chowck encore
Nous y sommes passés sans bien trop le nommer
Ce bazar délirant ou le bois et le fer
Le conducteur et le marchand
Se côtoient en grinçant
Ou les klaxons vomissent leurs signaux
Par millions
J’ai fait une immersion
Chez les dieux des hindouistes
Shiva, Ganesh, Vishnou
Et encore quelques autres
Mais les noms se dispersent
Aux fumées des autels
Et au hasard d’un coup d’œil
A ma gauche
Alors qu’un premier jet d’idées
Confuses et débridées
S’étale sur cinq pages
Bercées des rimes en _é
J’avoue n’être pas seul dans cet ailleurs
Dans ces pensées
Construite et inventées et puis réinventées
Au grès des digressions, au grès des impressions
Partagées
Et c’est juste un cadeau
Au milieux, minimum de millions
De visages.
D’avoir un compagnon
De voyage
Demain nous repartons ailleurs que cet ailleurs
Une réalité
Juste à peine frôlée
Delhi, dix Paris en substance
Ce n’est pas une fuite
Ou juste un petit peu
Avec comme tout premier
De mes quelques regrets
D’avoir appris l’autre surtout
Par la monnaie
Mais laissons là le triste
S’emmêler aux merveilles
La fascination
De la perte des sens
Aux mille gouts piquants et si jolie
L’un d’un thali
Au deux ou trois indiens
Nous donnant l’accolade
Et se photographiant avec nous
Tout sourire
Car nous portons bonheur.
texte de Nay, Delhi, pensées confuses, Troisième et dernière partie